OK pour nationaliser les FAI, et rendre obligatoire l’accès à Internet en très haut débit dans chaque logement.
Chaque logement doit être construit avec accès à l’eau/électricité/Internet et gratuit pour tous (payé dans nos impôts).
Ainsi chaque citoyen sera égal face à l’accès à Internet, à l’éducation (pour les jeunes qui doivent faire cours en visioconférence, ou faire des recherches pour leurs devoirs).

La crise du COVID a montré des inégalités où certains élèves n’avaient pas accès aux cours car il n’y a pas Internet à la maison, et/ou que le partage de données via téléphone est insuffisant.

Notre Gros problème est la Diffusion de nos IDÉES.Je propose la Création d’une Radio FM et Numérique nouvelle norme, et d’une TÉLÉ Culturelle et Politique pour faire Valoir nos Propositions .Ouverte a des débats pour TOUS

Et l’humanisme, bordel!
Oui, les grandes entreprises de communication sont nationalisables et plus encore, il doit devenir possible d’installer durablement, institutionnellement, une démocratie avancée dans ces lieux afin que les technologies ne soient plus branchées sur le profit d’abord mais sur l’humain.
Par ailleurs, le dieu “dématérialisation” doit être relégué au rang de vieillerie… Aujourd’hui, par une opération magique, le (a) citoyen(ne) se doivent d’être tout à la fois agent de la sécu, de la CAF, technicien des impôts, vendeur de billets de spectacles, agent d’EDF, technicien de caisse de retraite, agent d’assurance, guichetier de la SNCF… Merveilleuse machine que son ordinateur à tout faire sans plus rencontrer personne!
Plus se complexifie la vie sociale, plus la présence humaine qualifiée me semble indispensable pour aider, épauler les citoyen(ne)s dans la validation de leurs droits. Il me semble urgent de poser en grand cette question de l’humanisme, indissociable de la rénovation des services publics.
Georges THIN

On observe une révolution technologique durable sur le fixe (du domicile comme du lieu de travail) avec l’obsolescence non programmée du fil de cuivre et son remplacement par la fibre optique. Le capital traîne des pieds sur la mise en œuvre de cette évolution qui nécessite de gros investissements et de l’emploi pérenne.

On observe en parallèle une succession de mini révolutions jetables sur le mobile avec une nouvelle génération tous les 5 ans : nouveau réseau et nouveaux terminaux pour arriver péniblement à une efficacité équivalente à la fibre optique.

On parle donc aujourd’hui 5G au grand public mais les “investisseurs” réfléchissent déjà en termes de 6G. Et cela alors que les zones clairsemées restent en 0G : ni mobile ni fixe car pas rentable de les y développer.

Et ce qui a été réalisé jusqu’à présent l’a été parce que Service Public, puis France Télécom SA héritière du SP, et aujourd’hui Orange SA héritière de l’héritière qui méprise l’héritage : en France comme partout ailleurs dans le monde, le secteur à achevé sa mutation lucrative.

La Révolution numérique c’est la donnée (poursuite de la révolution informationnelle) et sa valorisation.

Les Télécoms c’est la transmission de l’information, et donc la transmission de la donnée.

Le capitalisme c’est la valeur d’échange : la donnée n’a aucune valeur si elle peut être échangée, achetée et vendue.

Il faut en finir avec cette absurdité qui nous mène droit dans le mur : il faut un Service Public des Télécoms pour le 21ème siècle.

Le rôle d’un service public des Télécoms pourrait être de :
- Renouer avec péréquation de service et péréquation tarifaire au nom de l’aménagement du territoire et contre la désertification des périphéries.
- Penser un développement durable sur le mobile comme sur le fixe.

C’est donc l’ensemble des opérateurs et de la filière qui est à nationaliser, avec internalisation de l’emploi.

Plus que jamais un Service Public national des Télécommunications, en coopération renforcée avec celui des autres pays est nécessaire.