Avant toute chose, il faut savoir que la production de semence fermière existe déjà. Les agriculteurs ont la possibilité de garder une partie de leur récolte pour ensuite la semer lors de la prochaine culture. Elle est d’ailleurs souvent vu comme un bon choix économique car moins couteuse.

Maintenant, je ne vois pas en quoi semence et uniformisation des cultures/productions sont liées. Les instituts techniques préconisent de plus en plus de diversifier les assolements et ce même avec des semences “industrielles”.

Vous faites bien de pointer du doigt le monopole “des Monsanto et compagnie” car en effet là est tout le problème. Notre pays ne maitrise pas ses semences alors même que c’est à la base de notre souveraineté alimentaire. Un service public de la recherche et de la production semencière est plus à même de répondre aux exigences de productions, de protection de l’environnement et de garanties pour les agriculteurs. Nous devons promouvoir le développement de la science en étroit lien avec nos paysans.