Depuis quelques années, à chaque épisode climatique douloureux (gel, tempète, grêle,forte pluie, ...), les producteurs se plaignent qu'ils ont tout perdu, quand il fait soleil, il manque d'eau et les rendements seront minorés de 50 à 80%. Ils attendrissent les politiques et sont indemnisés. En revanche, se poser et lancer une véritable réflexion avec les "professionnels de l'agronomie" sur les cultures à mettre en oeuvre pour retrouver le succès des récoltes n'est pas à l'ordre du jour. Je propose que les organismes de recherche en agronomie soient sollicités activement avec objectif de résultat pour les producteurs. Jusqu'ici l'INRAE a développé les modèles pour les cultures intensives au mépris de l'environnement, je souhaite croire au changement de leur valeurs pour les décennies à venir. Le cas échéant, à quoi sert de se gargariser d'un système de recherche français performant et innovant. Chacun de nous peut apporter un savoir, une compétence et une expérience au service de notre territoire agricole.