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Une démocratie réelle - France en commun

6e République

Tout ceci est obsolète et voilà quelques idées pour changer cela... Des mandats de 6 ans pour tous. Première proposition : que tous les mandats soient portés à 6 ans y compris celui du président, des députés et des membres du conseil constitutionnels. Vous comprendrez plus tard pourquoi c'est essentiel. Plus de suffrage universel direct pour le président. Il faut en finir avec cette personnification de la parole collective, redonner du sens aux débats et au collectif. Pour cela, il faut que le président soit élu après les élections législatives par le parlement réuni en congrès. Il faut également que le rôle du président soit redéfini. Garant de la constitution et des intérêts de la France, il présiderait le conseil constitutionnel et représenterait la France à l'étranger. Il aurait ainsi un rôle de super-ministre des affaires étrangères. Il ne pourrait pas convoquer de nouvelles élections législatives et ne serait plus chef de la majorité comme c'est le cas actuellement. Il continuerait de nommer le 1er ministre qui deviendrait alors le seul chef du gouvernement. Restreindre les fonctions du président est essentiel à la bonne tenue de notre démocratie. Il ne pourra pas non plus briguer plus de deux mandats. Un conseil constitutionnel "new look". Le conseil constitutionnel est lui aussi une institution vieillissante qu'il faut dépoussiérer. Je n'ai jamais compris en quoi des hommes politiques qui n'avaient jamais brillé par leurs connaissances en droit pouvaient juger la constitutionnalité d'une loi... C'est pourquoi je pense qu'il faudrait que les conseillers constitutionnels soient élus tous les 6 ans par les magistrats de la république. Cela n'interdirait pas les hommes politiques de se présenter mais au moins, ils débarqueraient au Conseil Constitutionnel avec une légitimité et après avoir convaincu des spécialistes du droit. Les anciens présidents ne siégeraient plus automatiquement au conseil constitutionnel. Pas de proportionnelle complète à l'Assemblée. Tout d'abord, le nombre de députés serait réduit de 25 % et 10 % d'entre eux seraient élus à la proportionnelle, pas plus. L'Histoire le prouve et ne cesse de le démontrer. Pour qu'une assemblée oeuvre, il faut qu'elle soit clairement définie. Il est inconscient de revenir à la 4e République ni de copier les modèles allemands ou espagnols dans lesquels les socialistes soutiennent de façon plus ou moins claire la droite au pouvoir. Les tractations pour former un gouvernement, voilà un autre facteur de désuétude démocratique. Par contre, pour permettre une représentation de tous les courants démocratiques et pour, là aussi, dépoussiérer une institution obsolète (pour ne pas dire ringarde), les sénateurs seraient élus à mi-mandat des députés (soit 3 ans après leur élection) au suffrage universel direct, à la proportionnelle complète. Plus de détails. Trois ans après les élections législatives, auraient donc lieu les élections sénatoriales. Chaque région élirait 20 sénateurs lors d'un scrutin de liste, permettant ainsi de respecter un des points de notre constitution qui, à mon sens, ne doit pas être modifié : la représentation nationale doit non seulement être représentative de la population mais aussi des territoires. Les collectivités d'outre-mer auraient droit elles aussi, bien entendu à un certain nombre de sénateurs (7 par collectivité me semble un nombre raisonnable). Ce scrutin aurait lieu au même moment que les élections territoriales. Les élections territoriales. Le Conseil départemental disparaîtrait pour faire place à un Conseil Territorial fondé sur le modèle du Parlement Européen. Chaque département élirait à la proportionnelle des représentants pour siéger à l'Assemblée Territoriale constituée dès lors d'environ 150 élus (à définir selon la taille de la région et sa population). Les conseillers territoriaux siégeraient 3 jours dans la capitale de région (en commission ou en plénière) et 2 jours dans des permanences locales dans les chefs-lieux d'arrondissement, afin de conserver un ancrage locale et de recueillir les opinions des administrés de tout le territoire. Le département ne disparaît pas, il est une subdivision de la région et la plupart des administrations seraient gérées à ce niveau (santé, éducation, sécurité) pour plus d'efficacité et de maîtrise des réalités locales. Pas de changement pour les municipalités et fin du CESE. Les municipalités ne verraient pas leur scrutin modifié. Mais la métropolisation de la France serait stoppée par l'ajout dans la constitution d'obligations étatiques en terme de santé notamment (présence d'un service d'urgence et d'une maternité à moins de 30 minutes pour tous les Français par exemple, présence de spécialistes dans les zones délaissées). Les petites communes (moins de 500 habitants) pourraient fusionner plus facilement mais elles ne pourraient pas fusionner avec une commune plus grande afin de préserver le modèle rural. Le CESE disparaît et ses missions sont récupérés par le Sénat. Pour pallier à sa suppression, syndicats, patronat et associations participeraient à des commissions parlementaires avec un pouvoir accru. Multiplication des mandats. Fin réelle du cumul des mandats. Le nombre de mandats consécutifs serait limité à deux pour tous les élus.

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    phebus valide l'idée
    a écrit : 6e République 2021-05-31 00:31:24 +0200
    Je suis d’accord avec la plupart des ces idées.
    Effectivement, les tractations pour former les gouvernements successifs sont assez abjects : fruits d’alliances politiques qui permettent à des technocrates de gouverner sur des sujets qu’ils connaissent à peine et switchent d’un ministère à l’autre…
    Pourquoi pas élire nos ministres directement ? Ce sont les véritables gouvernants, qui prennent la plupart des décisions au sein de leurs attributions. Au lieu d’un gouvernement à pensée unique on aurait des ministres qui représentent la sensibilité des Français sur chaque thème de la société : écologie, sécurité (intérieur), économie, recherche, éducation, etc, et qui seraient certainement spécialisé dans leur domaine.
    Bien sûr, on ne les élit pas tous en même temps (1 par an par exemple) et on peut bien sûr les révoquer si ils ne tiennent pas leurs promesses…
    Bref c’est une idée! mais toutes ces idées sur la sixième République devrait être traité en premier et rassembler en une coalition de gauche. En effet, il s’agit la de la manière dont nôtre société se gouverne, c’est un sujet qui devrait passer devant les autres pour le moment!
    juliencoco valide l'idée
    a écrit : 6e République 2021-04-20 19:05:13 +0200
    Je pense qu’il faudrait un CASIER JUDICIAIRE VIERGE POUR POUVOIR SE PRÉSENTER À UNE ÉLECTION. Je pense aussi qu’il faudrait que la Participation aux Élections ,Politiques ou Syndicales soit OBLIGATOIRE. Des Camarades Spécialisés en Droits pourraient Préparés un PROJET DE CONSTITUTION DE LA 6em République. Qui serait débattu au sein du Parti.avant une Publication Nationale
    Roger Pinet valide l'idée
    soutient l'idée de Frederic Sergent 6e République je soutiens 2021-03-17 08:52:27 +0100
    Roger Pinet valide l'idée
    a écrit : 6e République 2021-03-11 18:19:58 +0100
    oui mais elle doit être démocratique sociale écologique et anticapitalisme
    fredsergent valide l'idée
    a publié une idée 6e RépubliqueUne démocratie réelle 2021-03-10 20:15:15 +0100

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