Nous devons entreprendre alors la modernisation des start up. Il nous faut aider aussi au développement des syndicats, coopératives et villages numériques, dans un but d'accompagnement et d'émancipation des numérique de la tutelle des fonds de capitaux financier sous laquelle elles se trouvent alors.

Par quels moyens peut-on et doit-on, dès maintenant, développer ce principe « coopératif » ? Du point de vue politique, il faut faire en sorte que non seulement ses coopératives numérique bénéficient de certains avantages, mais que ceux-ci soient d'ordre purement matériel (taux d'intérêt bancaire, subventions, baisse d’impôt etc.). Il faut que l'Etat avance aux coopératives numériques des fonds dépassant celles capital risques avec un portefeuille se composant de projets qui échouent ainsi que de projets qui réussissent compensant les pertes réalisées sur les premiers.

Le mouvement du coopérativisme des plateformes encourage la création de coopératives où les plateformes sont gérées par ses utilisateurs de manière démocratique. La structure coopérativiste pourrait permettre une régulation économique et sociales des plateformes grâce à la transparence des transactions et au contrôle par les utilisateurs membres. Du point de vue des travailleurs du numérique, étant donné qu'ils seraient membres de la structure coopérative, ils pourraient avoir accès à des salaires plus justes, une protection sociale et une voix dans la gestion de la plateforme ou des coopérative numérique.

De plus, il faudra accorder une prime aux autoentrepreneurs qui souhaitent devenir coopérateur d'une plateforme ou d'une société numérique coopérative.