La mise en place de l'anonymat pour la/le président.e de la République, du début de la campagne électorale jusqu'à la fin de son mandat, permettrait de se concentrer sur les politiques et les programmes gouvernementaux plutôt que sur la personnalité de la/du président.e, mais aussi d'éviter les discriminations liées au genre ou à l'origine ethnique. Cette mesure renforcerait la responsabilité démocratique et réduirait la concentration excessive de pouvoir entre les mains de la/du dirigeant.e. Elle réduirait également l'influence des pressions politiques et économiques sur la/le président.e, favorisant ainsi une prise de décision plus indépendante et conforme à l'intérêt général. Une telle mesure pourrait encourager une plus grande participation citoyenne, en réduisant la crainte de critiquer la/le président.e en personne et en incitant plutôt les citoyen.ne.s à se concentrer sur les politiques et les programmes gouvernementaux. Elle contribuerait ainsi à renforcer la participation citoyenne et à promouvoir la transparence gouvernementale, en encourageant les citoyen.ne.s à jouer un rôle actif dans les décisions politiques. Pour garantir l'anonymat complet de la/du président.e, son nom, son genre et son image ne devraient en aucun cas être diffusés publiquement. Cette mesure assurerait une anonymité totale, sans possibilité d'identifier la/le président.e à partir d'informations visuelles ou sonores.