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L’égalité des droits - France en commun

Lutter efficacement contre les violences psychologiques infligées aux femmes

Il existe des violences difficiles à prouver, car elles se produisent dans le huis clos familial, par des pervers narcissiques, qui peuvent donner le change à l’extérieur mais se comportent en bourreaux dans leur famille. Ce sont des dénigrements répétés sur le physique, les compétences de la femme. Les scènes se font de plus en plus fréquentes à l’intérieur du foyer, et la femme perd toute confiance en elle. Les propos sont de plus en plus violents, destructeurs. La femme est isolée de ses amis, de sa famille. Petit à petit, elle subit la loi de l’homme et se retranche dans sa chambre ou dans le garage. Les enfants sont eux aussi maltraités. Cela donne lieu à des drames intra-familiaux. Quand la femme décide de partir et de porter plainte, elle continue à être détruite. Le pervers manipule ses enfants pour qu’elle ne puisse plus les voir, fait tout pour ne pas vendre la maison… Les souffrances sont telles, que beaucoup de femmes disparaissent des statistiques, car elle se suicident… Ça peut arriver à des hommes victimes de femmes perverses. Les moyens mis en place sont insuffisants. On n’obtient pas de logement social si on a une maison. On part et dans le meilleur des cas on obtient un logement social au bout de plusieurs mois. Les enfants ne pouvant pas être ballotés chez des amis où l’on squatte restent avec leur père. Le travail de sape commence alors, un vrai lavage de cerveau effectué par le père sur les enfants. La mère est dénigrée par le père, c’est le syndrome d’aliénation parentale. Ses enfants ne voudront plus la voir. Il est très difficile de s’en sortir. Les juges n’y connaissent rien et ne cherchent pas à comprendre. Les gendarmes peuvent être compréhensifs au départ, mais comme vous devez porter plainte à chaque Non Représentation d’Enfant, ils n’en peuvent plus de vous voir revenir. C’est très courant, et rien n’est fait pour ces femmes, dont je fais partie. L’une d’elle Karine Trapp est emblématique de cette situation. Elle a fait la grève de la faim et de la soif devant les tribunaux d’Arles et de Nîmes, sans résultat malgré la médiatisation et le soutien. Ce sont des vies brisées. Les troubles post-traumatiques sont énormes pour les enfants et pour les mamans. Devant l’absence de réaction des pouvoirs publics, les drames sont de plus en plus nombreux…

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