Première industrie culturelle en France et dans le monde, le jeu vidéo à largement dépassé le stade de simple jouet pour enfant. Il est devenu un support artistique et culturel à part entière, avec sa propre grammaire, ses codes spécifiques et ses communautés hétérogènes en âges, cultures et pratiques. La France n'est pas en reste quant à ses créateurices de jeux vidéo, mais trop nombreux sont celleux qui demeurent dans l'ombre des géants par manque de moyens. Le jeu vidéo, comme le cinéma, à besoin de grandes équipes pour créer de belles oeuvres. Et il faut pouvoir rémunérer les artistes et programmeurs. Il faudrait pérenniser les subventions déjà existantes et distribuées par le CNC, mais également gonfler les budgets alloués à ce secteur pour permettre aux créateurices de développer leurs oeuvres en toute liberté. Il faut plus de formations publiques dans ce secteur, afin de ne pas laisser les écoles privées formater les futur.es créateurices de jeux vidéo aux pratiques de management toxiques (crunch, heures supp non payées, chantage à l'emploi, harcèlement moral et sexuel, etc). Il faut développer les aides territoriales pour les studios installés en régions. Il faut mettre l'accent sur les coopératives de création de jeux vidéo installées un peu partout sur le territoire. La France à tous les atouts nécessaire pour devenir un grand pays de jeu vidéo, mais les petit.es créateurices ont bien trop de difficultés à vivre de leur travail pour pouvoir créer en toute liberté et rayonner à l'international.