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Sans révolution de nos modes de déplacement et de consommation en France et ailleurs, il n’y a pas d’avenir pour notre planète. Il faut augmenter de façon très importante la part de nos déplacements en transports ferrés et en bus, à pied et à vélo, et faire baisser de façon très importante les émissions de gaz à effet de serre des déplacements automobiles et en avion. Il n’est pas pour cela nécessaire de limiter le droit aux déplacements, mais de privilégier les modes peu polluants via une action publique volontariste et coordonnée.

Les déplacements en ville devront être toujours plus effectués en transports publics, à pied et en vélo. Cela impose de ne pas laisser au marché l’organisation des villes, et que l’intervention publique permette de rapprocher les zones d’habitat et d’emploi, et d’offrir partout dans les villes les services et les espaces publics nécessaires à une bonne qualité de vie, y compris en particulier les espaces naturels. Une attention particulière devra être apportée à l’urbanisme commercial, pour privilégier les commerces de petite et moyenne taille, qui permettent de limiter fortement les déplacements. Toutes les villes doivent donner la priorité aux déplacements piétons et devenir des villes 100 % cyclables. L’augmentation du nombre de déplacements en transports publics suppose la réalisation de très gros investissements, avec la construction de nombreuses nouvelles lignes de métros, tramways et bus en site propre dans la plupart des agglomérations. La gratuité des transports publics jouera un rôle clé pour le développement de leur usage.

Pour les déplacements en zones rurales et péri-urbaines, la part de l’automobile restera importante structurellement. Cela impose de faire évoluer très fortement la structure du parc automobile, en privilégiant les motorisations électriques, hybrides, les véhicules moins lourds et polluants (télécharger le plan automobile). 

Pour les déplacements de longue distance, les transports ferrés doivent prendre une place beaucoup plus importante. Cela impose d’investir massivement dans le réseau ferré, tant dans son entretien que dans son développement, et de limiter la part du transport aérien, en interdisant toutes les liaisons entre villes reliées par des dessertes ferrées à grande vitesse.

Le volume de marchandises transporté augmente à un rythme de 3 % par an, qui est totalement insoutenable. Il faut impérativement le réduire, ce qui implique avant tout une évolution forte de nos modes de consommation et de production, y compris et en particulier une politique très active de relocalisation industrielle. Ensuite, dans le cadre d’un volume limité de marchandises transportées, il est indispensable de réduire la part du fret routier, et a minima doubler la part des frets ferroviaires et fluviaux, grâce à des investissements et à des fiscalités adaptés.

L’ensemble de ces choix structurants pour le pays suppose de s’appuyer sur des entreprises de services publics fortes et renforcées, en particulier la RATP et la SNCF. Le développement d’industries automobiles et ferroviaires fortes, avec une part conséquente de fabrication en France, est également indispensable.

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