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Penser la santé dans sa globalité, avec au cœur de l'organisation le service public, à l'hôpital et en ville, la prise en charge à 100 %, constitue pour nous la seule façon de mettre « l'humain d'abord ». Les aspirations, les expériences et luttes citoyennes constituent un enjeu essentiel pour alimenter nos analyses et propositions et permettre une élaboration collective de véritables alternatives répondant aux besoins de la population.

La situation dramatique des hôpitaux, de la psychiatrie, des Ehpad, causée par l'austérité et exacerbée par la crise sanitaire, entraîne une multitude de mobilisations de personnels, d'élu·e·s, d'usager·e·s. Le Tour de France des hôpitaux des parlementaires communistes confirme ce diagnostic et engage le débat sur des solutions.

Le PCF propose des mesures immédiates s'inscrivant d'emblée dans un projet de société où l'humain passe avant la domination de la finance et où la démocratie permet la construction collective des réponses aux besoins de la population.

L'urgence aujourd'hui pour l'hôpital public et les Ehpad :

C’est créer massivement des emplois médicaux et paramédicaux avec plans de formation (100 000 emplois dans les hôpitaux et les 100 000 emplois / an sur 3 ans dans les Ehpad).

C'est donner des droits nouveaux aux personnels et aux usager·e·s pour inventer l'hôpital de demain.

C'est une augmentation d'au moins 300 euros de tous les salaires, avec une revalorisation des grilles indiciaires.

C'est un moratoire sur toutes les fermetures de lits, de services, sur les restructurations, moratoire qui doit permettre une élaboration démocratique de l’évaluation des besoins et des projets médicaux entre professionnel·le·s et leurs représentant·e·s, élu·e·s et associations citoyennes d’usager·e·s.

C'est engager la création d’un pôle public du médicament.

C'est libérer la recherche des logiques de profit.

C'est débloquer immédiatement 10 milliards pour les hôpitaux et les Ehpad.

Malgré le manque cruel de lits, d’effectifs, d’équipements et de moyens de protection engendrés par des années d’austérité, les personnes malades, pendant cette pandémie, ont été prises en charge en toute égalité. Cela a été possible grâce à notre système de financement solidaire, mis en place depuis bientôt 75 ans : la SÉCURITÉ SOCIALE.

La crise sanitaire va peser lourdement sur les comptes de la Sécurité sociale en général, et de l'assurance maladie en particulier, de par la hausse de la dépense hospitalière et surtout par le manque de recettes.

Face à l'offensive capitaliste de privatisation de la protection sociale, nous voulons au contraire en faire un levier de sortie de crise économique et financière en renforçant la Sécurité Sociale.

Nos propositions :

  • Remboursement à 100 % des soins prescrits par la Sécurité sociale pour mettre fin au gâchis financier des complémentaires.
  • Financement de la perte d'autonomie par l'assurance maladie.
  • Tourner définitivement la page de la réforme Macron de casse de notre système de retraites.
  • Financement : mise à contribution des revenus financiers des entreprises (100 milliards en prélevant sur ces revenus une cotisation égale à la cotisation patronale), modulation à la hausse pour les entreprises qui ont une politique anti-sociale ou anti-environnementale. L'augmentation des salaires et l'égalité salariale entre les femmes et les hommes contribuerait aussi à l'augmentation des recettes.

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