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Développer l’économie sociale et solidaire - France en commun

Système de solidarité contre la pauvreté et les inégalités

En France comme dans tous les pays du monde, les opportunités de réussir sa vie ne manquent pas mais pour les saisir il faut de l'argent. Les personnes modestes sont sans patrimoine et ont des revenus faibles parfois inexistants, dans le même temps elles sont obligés avec leurs maigres moyens de subvenir à leurs besoins élémentaires et ceux de leurs enfants (habitat, transport, alimentation, santé, frais bancaires, etc.). Cet obstacle financier crée un cercle vicieux qui empêche les plus pauvres d'investir dans un avenir meilleur et perpétue les inégalités sociales. Dans le contexte actuel du Covid marqué par une hausse de la pauvreté et de la dette publique, la question du rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune se pose. Mais cette taxe avant sa suppression malgré son objectif de justice sociale servait d’abord et avant tout à financer le budget de l’état comme n'importe quel autre impôt, l’ISF avait aussi comme inconvénient d’appauvrir les plus riches sans pour autant enrichir les plus pauvres. Je propose donc de rétablir l’ISF de manière plus intelligente et plus efficace de cette façon : • La création d’une taxe parafiscale sur les plus riches qui doit rapporter plus de 2 milliards d’euros c'est-à-dire la différence entre l’impôt de solidarité sur la fortune supprimé (ISF) et le nouvel impôt sur la fortune immobilière (IFI). • Le bénéfice de cet impôt sera reversé à un fonds qui doit aider sous conditions des personnes à faibles revenus (travailleurs précaires ou sous-diplômés, chômeurs, sans domiciles fixes ou personne habitant dans des logements insalubres, agriculteurs, retraités modestes, handicapés, mères célibataires pauvres, jeunes en difficulté, etc.). • chaque bénéficiaire et sa famille recevra une part de 400.000 euros qu’il pourra utiliser uniquement et exclusivement dans des investissements et non dans la consommation. Cet argent pourra servir à acheter un logement, se former dans les métiers bien rémunérés, créer/racheter une entreprise, diversifier son exploitation agricole ou investir d’une autre façon dans une vie meilleure. Le bénéficiaire disposera de la jouissance et non de la propriété des moyens mis à sa disposition, c’est pourquoi l’argent ne sera ni donné physiquement ni viré sur un compte bancaire. Il décidera seul selon ses propres besoins de ce qu’il veut faire mais c’est le fonds qui dépensera l’argent pour s’assurer que la somme servira aux investissements et non à la consommation. L’objectif est « d’apprendre à pêcher plutôt que de donner du poisson » en aidant les pauvres à s’élever dans l’échelle sociale par la réduction des dépenses contraintes et l’augmentation des revenus, toute décision de dépense est acceptable à condition qu’elle entre dans le cadre de ses deux objectifs. Cette taxe rapportera un bénéfice de 2 milliards d’euros qui sera réparti entre les bénéficiaires (416 par mois et 5000 par an). Chacun d’entre eux utilisera sa part de 400.000 euros pour réaliser ses projets d'avenir et ceux de sa famille (logement, véhicule, formation professionnelle, entrepreneuriat, agriculture biologique, etc.). Cette somme importante suffit à un double voire un triple investissement de type logement / formation / entreprenariat. Chaque centime collecté devra être entièrement redistribué aux français pauvres, le fonds doit fonctionner sur le budget de l’Etat avec un poste budgétaire modeste en utilisant les ressources locales des autres services sociaux. La liste d’attente des bénéficiaires sera constitué et mise à jour à partir des informations des services publiques, des associations, des collectivités territoriales et des administrations de sécurité sociale sur la base: • de la situation familiale c’est-à-dire le fait d’être en couple et/ou d’avoir des enfants. • du niveau de vie modeste c’est-à-dire le fait d’avoir des faibles revenus ou pas de revenus du tout. • du lieu de résidence c’est-à-dire le fait de résider dans les zones défavorisées (banlieues, zones rurales et territoires d’outre-mer). En mettant à contribution les plus aisées, le fonds fournira des ressources financières considérables aux personnes modestes pour qu’ils ou elles puissent obtenir ce qui leur manquent pour sortir définitivement de la pauvreté (compétences et diplômes, capital et équipement, appartement, etc.). La cible prioritaire de cette mesure est la grande voire l’extrême pauvreté c'est-à-dire 1,9 million de citoyens français qui vivent avec moins de 930 euros par mois pour une personne seule et souffrent de nombreuses privations matérielles et sociales. Le fonds pourra augmenter le nombre de ses bénéficiaires par des financements de l’état, des collectivités locales et de l’Union européenne. Il devra surtout contacter les entreprises pour aider des personnes liées à leur secteur d’activité. Par exemple Total qui s’investit à la fois dans des causes sociales et environnementales peut être sollicité pour soutenir les familles en situation de précarité énergétique. En résumé, Notre proposition comporte deux volets : • Une taxe de ruissellement accéléré sur les plus riches qui doit rapporter 2 milliards d’euros. • Une redistribution de cette richesse par des investissements dans le logement, la formation, l’entreprenariat et d’autres choses pour diminuer les dépenses et améliorer le pouvoir d’achat des français les plus pauvres. Nous vous remercions de signer cette proposition et de sensibiliser votre entourage à ce propos. Votre aide sera particulièrement apprécié pour la diffusion de cette proposition sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, etc.
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