Salut camarade jnd. Je vais essayer de te repondre point par point.

- Ici le mot ouvrier est à entendre au sens de prolétaire c’est a dire celui qui vend sa force de travail contre un salaire et non seulement au sens de travailleur de l’industrie.

- Le consumérisme (fetichisme de la marchandise) est utile pour le développement du capitalisme. Cependant le profit ne se fait pas sur la consommation mais sur l’exploitation de notre force de travail (meme si nous produisons des richesses inutiles).

- Giscard n’est pas une référence pour un communiste… Sur le fond, je ne pense pas que l’industrie doit être délaissé bien au contraire mais je reconnais que le prolétariat est varié et c’est une force.

- Le rapport entre democratie et éducation est en effet fondamental. Pour cela un certain nombre de mesures doivent être prises mais je ne développerai pas ici.

Oui bien sur mais pas que car le mot ouvrier n’est il pas utilisé à bon essient ? face à la situation industrielle de notre pays actuellement ? Car parler du monde du travail est une nécessité car oui le richesse se fait à création des besoins mais sa réalisation concrète lors de l’utilisation du besoin… Il nous faut développer et réfléchir car aujourd’hui le profit se réalise sur le consumérisme c’est à dire le non besoin et créer du consumérisme… C’est comprendre l’ampleur de la situation des délocalisations… Et cette démarche cache la réalité des besoins réels et l’exemple est flagrant avec la crise sanitaire que nous connaissons actuellement et les moyens d’y faire face. N’oublions pas les déclaration de GISCARD d’ESTAIN sur le travail " nous aurons besoin de moins d’ouvriers mais de travailleurs en col blanc…" c’est mon interprétation de sa démarche… Le monde de l’argent " c’est des voleurs légaux" voir l’intervention de F. R. devant les verriers… Et droit la législation n’est pas une ligne blanche tracée définitivement elle est fonction de son interprétation dans un rapport de force et c’est le sens de la démarche utilisé par MACRON pour aller le plus vite possible dans ce rapport de force. Donc la démocratie à l’entreprise oui et notre travail militant est l’émancipation des salariés pour un tous ensemble créatif de l’avenir. Donc il nous faut faire de l’éducation un enjeu majeur !!! Et elle doit prendre en compte que rien n’est acquis définitivement dans l’Education Nationale mais doit être compléter en permanence par l’éducation populaire. J’ai eu des responsabilité de mandaté dans l’ESS après une élection de base dans un organisme et j’ai été membre d’une commission de formation et j’ai participé l’accompagnement de nombreux stages et j’ai été frappé par le manque de connaissance y compris de base et élémentaire et j’y ai vu des responsable en désarroi par manque de connaissance et donc de prise de positions de leur point de vue… Et la démocratie est basé sur la connaissance et son partage même contradictoire… Merci pour ta réflexion et moi aussi j’ai malgré ce que je viens d’écrire des interrogations… Merci de m’avoir lu..

Dictature du prolétariat, et vite !
“Nous ne sommes rien, soyons tout !”