L’Histoire de la Commune de Paris s’est terminée par la « semaine sanglante » au niveau des murs des fédérés. L’usage du terme « fédéré » s’inscrivait dans un autre projet antagoniste par rapport à celui que porte la « République indivisible ». En effet, le « fédéralisme » apparaît comme une porte de sortie pour la crise politique et économique dans laquelle nous sommes. En effet, on ne peut commémorer d’un côté la « démocratie directe » de la Commune et s’inscrire dans le même temps dans un Jacobinisme rigoriste à travers un parlement bicaméral. L’Histoire nous révèle également dans le même temps que les grands partis, les associations et les syndicats fonctionnent sur le concept du fédéralisme ou du confédéralisme. La démocratie doit dès lors s’adapter par rapport aux différents enjeux et s’inscrire dans un maillage territorial. En effet, la question de l’abstention suggère également une forme de lassitude des Français face à une démocratie de plus en plus éloignée de leurs intérêts. Les différentes réformes structurelles apparaissent comme des éléments contre-productifs et à terme font le jeu de l’abstention. Dans le même temps, les élus locaux connaissent les différents enjeux au niveau local. Le droit à travers la Loi doit s’adapter au niveau des régions dans l’idéal, mais je crois profondément que la solution réside dans le « fédéralisme » qu’il soit « intégral » ou « partiel ». En effet, il semble nécessaire de joindre une nouvelle République se basant sur l’expérience des communards. Ainsi, d’une part, nous faisons vivre l’idéal de la Commune et d’autre part, nous mettons en avant un système juridique adapté aux enjeux du XXIe siècle.