Le transport est responsable de 24% des émissions de gaz à effet de serre en France, avec en tête la circulation automobile pour 75% de ces émissions. Abaisser la vitesse de 130 à 110 sur autoroute représente une goutte d’eau dans le nuage de pollution qu’engendre les automobilistes français. De plus, on constate une hausse des embouteillages autour des grandes métropoles, du fait de la baisse de l’offre de transport collectif depuis des années. Pour remédier au problème d’embouteillages et de pollution, une solution se présente : la circulation à vitesse régulée. Sur tous les axes où tronçons routiers qui voient un trafic supérieur à 5000 véhicules/jour, les panneaux de limitations de vitesse sont remplacés par des Panneaux à Messages Variables (PMV) de la même forme qui afficheront, suivant les conditions de circulations, une vitesse régulée. Par exemple, une rocade à 03h00 du matin sera limitée à 90km/h. Aux heures de pointes, suivant le trafic constaté par détecteurs au sol ou par vidéosurveillance, la vitesse sera abaissée en amont afin d’éviter les bouchons et la pollution engendrée. En parallèle, toutes les métropoles bénéficiant de voies de chemin de fer devront développer des « trains de banlieue » pour permettre de rejoindre rapidement la gare de la ville principale et ainsi pouvoir bénéficier des transports en commun qui ne sont pas toujours développés dans les campagnes (développement à revoir également) Enfin, étudier le transport fluvial comme transport en commun. La quasi-totalités des métropoles sont traversées par des cours d’eau navigables pourraient être exploités pour gagner énormément de temps entre différents points stratégiques