Si les salaires représentent les 2/3 de la valeur ajoutée depuis le milieu des années 1980 en moyenne, le quart des entreprises contribue plus, alors qu'un quart beaucoup moins: le secteur des services immobiliers et un certain nombre de grandes entreprises. D'autre part, les collectifs de travail sont à l'origine du PIB (somme des valeurs ajoutées). Ils en sont donc les légitimes propriétaires. C'est bien la valeur ajoutée qu'il s'agit de verser en salaires, 1/3 de ces salaires (profit) étant cotisé au niveau de chaque entreprise pour réparer les actifs, rembourser les banques et abonder les fonds propres et produire un bénéfice distribué en gratifications (primes aux salariés et dividendes aux actionnaires). En distribuant l'ensemble des salaires à tous les citoyens de plus de 18 ans selon leur qualification et leur expérience, les risques chômage et vieillesse n'existent plus, seule une cotisation santé est nécessaire pour soigner et développer la santé (prévention) et actuellement, une cotisation de 12% suffirait à couvrir les dépenses. Les entreprises cotiseraient aussi à ce niveau pour assurer le bon niveau de cotisation.