Une minorité d’entreprises agricoles sont de plus en plus grandes intégrées aux marchés et aux filières agro-industrielles à la recherche du moins disant social et environnemental alors que beaucoup de petits agriculteurs sont dans une grande précarité. De nombreux jeunes renoncent à s’installer.
Les réformes successives de la Politique agricole commune ont conduit moins de régulation et plus de spéculation, ce qui entraîne une forte volatilité des prix. Le système d’aides directes favorise la concentration de la production, renforce la concurrence au sein de l’Europe et avec de nombreux pays du sud.
Le gouvernement ne porte pas de projet de rupture avec le modèle actuel. Il ne remet pas en cause le libéralisme et le productivisme au nom de la « compétitivité » de l’agriculture. Les stratégies de la grande distribution continuent d’être appliquées sans vergogne. Les gouvernements successifs ont permis aux distributeurs d’avoir les coudées franches. Faute de police des prix, la puissance publique laisse les producteurs subir des prix d’achat souvent inférieurs au coût de production. Pour la distribution, l’accroissement des importations vise à compresser les prix d’achat. Cette dernière qui affiche maintenant l’approvisionnement en fruits et légumes low-cost, de part le globe, aux conditions de dumping social et environnemental quasi affichées.
Le PCF défend l’agriculture paysanne et un nouveau modèle agricole produisant une alimentation saine, accessible à tous ; assurant une juste rémunération aux agriculteurs, comme aux salariés de l’agroalimentaire, notamment les retraites agricoles qui sont désormais protégées grâce à la loi qu’a fait adopter André Chassaigne à l’unanimité.
Une révolution des modes de production est nécessaire pour passer d’un modèle agricole productiviste à une agriculture agro-écologique, respectueuse de la santé des agriculteurs et de la population, protégeant l’environnement et contribuant à la lutte contre le changement climatique. Repenser les systèmes de production est indispensable. La production doit s’orienter vers des systèmes plus écologiques, autonomes et diversifiés. Il faut diminuer fortement l’usage des pesticides et herbicides de synthèse. Aussi, la levée partielle de l'interdiction des néonicotinoïdes est une aberration aux conséquences irréparables. La relocalisation des productions et le développement de circuits de proximité constituent un des fondements de la transition écologique de l’agriculture.
La création d’emplois agricoles directs et la fin de l’exclusion des exploitations les plus fragiles sont indissociables de notre projet car l’agriculture paysanne requiert beaucoup plus d’emplois. Elle vise aussi l’amélioration des conditions de travail : travailler moins et mieux, diversifier les tâches, améliorer la sécurité au travail, mais aussi retrouver le sens du travail avec le vivant.
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