Vaste réforme
Un véritable enjeu à mettre en débat, en délibération et en action. Quand on voit la situation dans laquelle nous nous trouvons dans l’hôpital pubic, la privatisation totale de l’industrie pharmaceutique, les déremboursements constants des soins, l’indigence des prise en charge en matière d’optique, dentaire, acoustique… on mesure l’ampleur des dégâts provoqués par les diverses réformes de la sécurité sociale. Une des dernières en date – le fameux plan Juppé de 1995-1996 a consommé la fin de toute gestion démocratique en même temps qu’elle a vénéré la maîtrise comptable des dépenses de santé. L’ampleur de la tâche oui mais aussi un vrai sens à donner à notre prise de parti politique pour l’humain, son développement, sa croissance, son émancipation. Évidemment, tout se tient, de la baisse conséquente du temps de travail pour libérer un vrai temps démocratique à l’augmentation des salaires et des minimas sociaux pour éradiquer la pauvreté, des grandes réformes immédiates à la mise en action d’un processus et des droits nouveaux permettant aux citoyens dans l’entreprise et la cité de dire son mot et de décider, du dépassement du droit de propriété à la mise en commun des avoirs, des savoirs et des pouvoirs… Ce n’est pas la complexité qui effarouche les communistes. Oui, affirmons que la sécurité sociale appartient aux citoyens d’aujourd’hui et de demain.
Georges Thin