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Les acteurs de l’ESS acteurs prônent le développement durable/soutenable, ils revendiquent l'économie comme moyen et non comme finalité (lucrativité limitée), la gestion des structures est autonome et indépendante, la notion de solidarité entre les individus (mais aussi entre les structures) est prédominante.

L’ESS privilégie la valeur d'usage sur la valeur marchande, à la fois dans ses buts – notamment au niveau des associations de solidarité –, le recours aux bénévoles, et la non lucrativité (ou lucrativité limitée). D’autre part, si les coopératives doivent mutualiser sous forme de fonds propres une partie de leurs bénéfices, elles mettent de plus l’accent sur la valeur travail. Enfin, l’ESS définit un mode de gestion démocratique dans les entreprises, les coopératives notamment, avec le fameux slogan issu des statuts : « une personne, une voix ». Les salariés coopérateurs ont ainsi le pouvoir d’intervenir dans la gestion et les objectifs de l'entreprise.

Évidemment, il s'agit là de possibles qui font l'objet d'une très forte lutte idéologique. Les forces libérales ont notamment introduit la possibilité pour certaines entreprises privées à but lucratif de s'afficher comme parties prenantes de l'ESS (agrément « ESUS »). Aujourd’hui, le gouvernement Macron, au travers de la notion d'entrepreneuriat social, de « french impact », cherche à faire disparaître les idées de démocratie et de non-lucrativité au profit de celle de « mission ». Les appels d'offres remplacent les subventions, qui permettaient pourtant à de nombreuses associations de solidarité de vivre. La valeur marchande et la compétition prennent le pas sur la valeur d'usage, et donc sur l’utilisé sociale. Les associations en viennent à se concurrencer et sont évaluées en fonction des critères marchands, adoptés par des bailleurs de fonds.

Les Coopératives d’activités et d’emploi (CAE) constituent une alternative à l’auto-entreprenariat pour mener son activité professionnelle en tant qu'entrepreneur, tout en bénéficiant de la protection sociale liée au salariat. Les Sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) permettent la production ou la fourniture de biens et de services d’intérêt collectif qui présentent un caractère d’utilité sociale. Dans les Sociétés coopératives ouvrières de production (SCOP), les salarié·e·s possèdent au minimum 51 % du capital. Leur régime juridique permet une répartition spécifique des bénéfices : le partage du profit est équitable. Nous connaissons l’exemple de la Scop-Ti, issue de la lutte des Fralibs. Mais il en existe beaucoup d'autres !

Faire connaître les valeurs de l’ESS, comprendre comment des structures s’en sont détournées, reconnaître à l’inverse la façon dont d’autres irriguent la société de ces valeurs, développer les structures coopératives, innover pour les améliorer voilà des objectifs que nous pouvons nous fixer.

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