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L’École en commun - France en commun

Pour une refondation de l'école

Les inégalités scolaires viennent de l’ensemble des matières, des pratiques et de l’objectif que l’on assigne au collège. Le problème fondamental, c’est l’autonomie des établissements, qui casse le cadre national et fait que l’on n’a plus la même ambition partout. Une question qui n’est pratiquement pas abordée.

Il faudrait soutenir le principe de programmes scolaires nationaux et un cadrage national des horaires. Il n’en reste pas moins qu’il y a des difficultés spécifiques sur lesquelles il faudrait s’attarder. Pour l’essentiel, elles relèvent de la diversification des pratiques pédagogiques, ce qui est l’affaire des enseignants. D’où la nécessité de développer leur formation et de leur laisser la liberté, dans leur classe, de varier leurs pratiques. En faisant réussir ceux sur qui l’origine sociale pèse le plus, on permet à tous de réussir.

La réponse à cette question nous est offerte par la réalité : 90 % des jeunes de 18 ans sont scolarisés. Nous n’avons pas le choix. La complexité de notre monde et la démocratie l’imposent. Pour être un citoyen en capacité de participer aux grands débats qui agitent le pays, comme notre monde, pour exercer pleinement son métier, pour choisir d’en changer, il faut maîtriser des connaissances de plus en plus complexes. L’école doit donc construire pour tous une culture commune de haut niveau afin de répondre aux nombreux défis que nous devons résoudre.

Pour cela, les enseignants doivent disposer de temps pour se former, actualiser leurs connaissances et les élèves de temps pour assimiler ces connaissances. Il faut donc allonger le temps scolaire et allonger la scolarité obligatoire. Par ailleurs, cette scolarité obligatoire oblige l’État à assurer sa gratuité. Cela enlèverait une épine du pied à de nombreuses familles populaires, contraintes de financer les études de leurs enfants, coûteuses dans les filières techniques où ils sont nombreux.

À l’évidence, le prolongement de la scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans suppose une refondation pour que l’école ne laisse pas la moitié des enfants sur le bord du chemin.

De plus, avec l'évolution technique, robotique et numérique, nous pourrions porter l'ambition de l'Etat à ce que chaque enfant sorte du système scolaire avec au moins un diplôme national sanctionnant la fin des études secondaires générales, technologiques ou professionnelles.

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