Nombre de pistes existent pour une atteindre une école de l'émancipation. A partant de la base pédagogique, le choix des supports utilisés, ou la sélection de leur contenu, les combinaisons, participe à influer sur ce qui est attendu des élèves. Dans la préparation, il est utile d’anticiper ce qui nous paraît évident, en identifiant ce qui peut légitimement être considéré comme déjà enseigné et maîtrisé donc évident, et ce qui n'est pas évident pour les élèves. Et faire le tri, entre ce qui est essentiel (les notions clés de la leçon), et ce qui dispersent l’attention comme des détails peu captivant qui peut décrocher les élèves les moins scolaires.
Il faut pour cela sortir de la logique des élèves "victimes" avec une école adaptative au niveau individuel de l'élève pour au final rester à son niveau. Cela suppose de rompre avec l’idéologie dominante du « handicap socio-culturel » pour envisager qu’il est normal que les enfants ne soient pas familiers des attentes scolaires, et que c’est cela qui justifie la mission de l’école. Celle de conduire tous les élèves de la classe vers les savoirs dont la maîtrise est réellement l’enjeu. Les réponses et corrections pourraient porter moins exclusivement sur les seuls résultats mais sur le "Comment" obtenir ce résultat c'est à dire sur le dévoilement des manières de raisonner, des savoirs à mobiliser, qui ont permis à certains d’y parvenir, et ainsi désamorcer la dimension « compétition » des corrections au profit du partage du savoir. Tout ceci suppose de ne pas considérer l’élève comme spontanément prêt à apprendre de manière scolaire, de cadrer sa réflexion, et de ne pas attendre que celle-ci vienne toute seule .
Pour cela, les savoirs jouent un rôle essentiel. Ils ne sont pas de simples informations disponibles : ils sont le moyen de développer des capacités de raisonnement. L’émancipation intellectuelle pourrait résider dans le fait de conduire l’élève à « sortir de lui », à sortir des limites actuelles de sa pensée, en attachant de l’attention à celle-ci. Cet affranchissement par rapport à ce qu’a construit précédemment la socialisation familiale et les expériences diverses réalisées enrichit l’individu justement en n’individualisant pas l’apprentissage, mais en lui faisant découvrir ce dont il ne soupçonnait même pas l’existence. Ainsi, cela constitue une boussole pour une transformation progressiste de l’école à visée universaliste et émancipatrice où les moyens seront mis en œuvre pour tous afin d'y parvenir.
Toutefois, l'école et politique doivent être associées. Pour cela, il lui faut émanciper les élèves mais la société doit aussi lui confier des objectifs à la conditions que les parcours soit parfaitement lisible.
1er objectif : Les futurs élèves ne doivent pas quitter l'école avant 18 ans et doivent sanctionner la fin des études secondaires générales, technologiques ou professionnelles par un diplôme pour pouvoir poursuivre vers l'enseignement supérieur ou rentrer comme actif avec une formation continue sécurisée tout au long de la vie.
2ème objectif : Créer un environnement propice à la réussite éducative pour les étudiants (santé, logement, mobilité, matériel scolaire, nourriture, sport, culture, frais de scolarité) doivent être garantie en fonction du milieu social d'origine pour chaque étudiant ou les compenser financièrement certains besoins ne sont pas assurés.
3ème objectif : Orientation parfaitement lisible mais contraignante, c'est à dire une orientation dirigée à partir des ambition des élèves mais aussi des besoins de recrutement dans les secteurs clés de l'économie et des secteur du service public.
4ème objectifs : Nous devons passer d'un million d'ingénieurs à 2 millions d'ingénieurs pour permettre à la transformation industrielle, numérique et écologique, mais aussi pour combler les pénuries, compenser les départs en retraite, former aux métiers nouveaux pour relever les défis du changement climatique et la transformation numérique des organisations tendant à l'automatisation et la robotisation. Pour cela, il faut former 75 000 ingénieurs par an et 200 000 par an au niveau master soit 10% et 20% des bacheliers actuelles.
5ème objectif : Ils nous faut former des personnels qualifiés dans tous les secteurs clés, atteindre au moins les 30 millions d'emplois actif de 18 à 60 ans permettant le zéro chômage et la pleine puissance de notre activité à la fois pour les tirer vers un saut qualitatif technique-technologique et social-écologique.
Ses actifs devront être répartis dans les secteurs clés et des entreprises stratégique permettront notre indépendance. Les secteurs clés sont l'artisanat, énergie-eau, culture, agroalimentaire, transports, industrie, télécommunication et numérique, tourisme, commerce, service, tourisme.
Et enfin on devons former des fonctionnaires (toute fonction publique confondue) permettant de revenir à un bon taux d'administration égale sur l'ensemble du territoire en particulier pour les fonctions régalienne de l'Etat, mais aussi dans le secteur comme la santé, l'éducation, la sécurité, la justice, l'administration, mobilité, logement, sport et éducation populaire afin de répondre aux besoins essentiels et de qualité pour chaque habitant et afin de compenser les départ en retraite. Cela nécessite une formation de qualité pour avoir de bons professionnels, de largement augmenter le recrutement par concours afin de l'ajuster aux besoins mais aussi d'augmenter les rémunérations dans toutes les catégories.
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