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Réussir la transition écologique - France en commun

Développer et favorisons la filière du bioplastique biodégradable respectant la norme EN13432

Tout le monde le sait, le plastique pollue aussi bien la terre que les mers. Seuls 10% des déchets plastiques mondiaux sont recyclés, le reste continue d’errer dans la nature. Pourtant, de véritables alternatives écologiques et biodégradables existent. La question reste de savoir pourquoi elles tardent à remplacer le plastique classique… Car cela n'est pas rentable pour les capitalistes.

La problématique du bioplastique

Sous cette appellation sont regroupés les plastiques biosourcés (issus de matières naturelles et renouvelables), mais aussi les plastiques biodégradables (issus pour certains de matières fossiles). Aujourd’hui, moins de 0,75 % du plastique mondial est fabriqué avec du bioplastique. L'objectif social et écologique serait de faire passer le plastique classique au bioplastique biodégradable à 100% aidé par la puissance publique et développer une filière dans ce domaine.

Si l’on sait fabriquer du bioplastique, pourquoi n’utilise-t-on pas que ça ?

Le problème de ce matériau reste son cout… Il est 2 à 3 fois plus élevé que le plastique classique.

Les solutions plus écolos

1. Les algues

L’idée d’utiliser des algues comme alternative au plastique est née en 2010 en Bretagne. Une entreprise commercialise le premier matériau solide extrait des algues pour créer un « plastique » totalement végétal et naturel. Il n’utilise que très peu d’eau, aucun produit chimique, est 100 % biodégradable et en prime, il agit comme engrais en se décomposant. Côté tarif, si la tonne de plastique se négocie autour de 1 000 euros, il faut compter 200 euros de moins pour le plastique aux algues ! Cette innovation doit être appuyé par les pouvoirs publics

2. Le bambou

D’ici 2020, la vaisselle à usage unique ne pourra plus être réalisée en plastique. Matériau infiniment renouvelable, naturel et surtout sans ajout de produits chimiques, le bambou offre une alternative plutôt intéressante. On le retrouve déjà un peu partout : dans la cuisine sous forme de vaisselle, dans la salle de bains pour se brosser les dents, mais aussi sur les plages sous forme de pailles, coupelles à glace et divers autres accessoires jetables.

Matériau très prisé, abondant et peu onéreux, il est facile à trouver et à travailler. Il s’agit véritablement d’une alternative durable surtout dans le domaine culinaire. En plus d’être pratique, il est léger et esthétique, un atout supplémentaire pour remplacer la vaisselle à usage unique.

3. La pomme de terre

Des entreprises utilisent la pomme de terre pour faire des sacs en « plastique ».

Ses entreprises sont capables de créer des sacs 100 % bios et biodégradables, mais en plus ils n’altèrent en rien la santé des animaux s’ils sont ingérés. Essentiellement composés d’amidon de pomme de terre, de tapioca, de maïs et d’huile végétale, ces sacs révolutionnaires se détruisent en une journée dans l’eau à température ambiante et en moins de 180 jours à l’air libre. Le cout d’un sac est plus élevé de 35 % par rapport à un sac plastique classique.

4. La betterave

La pulpe, obtenue lors de l’extraction du sucre de betterave peut se transformer en acide lorsqu’elle fermente. Certains l’utilisent comme conservateurs alimentaires, détergents ou parfums, mais il peut être utilisé pour créer de la matière « plastique » végétale et naturelle.

Là aussi les couts de production restent très élevés.

5. La canne à sucre

Pour produire du plastique, il faut du pétrole. Hautement polluant, il existe plusieurs façons de le remplacer, notamment par la canne à sucre. Déjà utilisé dans la fabrication de plastique polyéthylène (PE), le plastique végétal est recyclable et son empreinte carbone est quasi nulle. La canne à sucre pousse sur des terres difficiles, ne nécessitant pas l’utilisation de terres vivrières. Cette « nouvelle ressource » peut être utilisé pour la confection de leurs bouteilles. La vaisselle jetable est également un créneau à prendre par ce matériau prometteur.

Problème : la canne à sucre ne pousse que sous certaines conditions climatiques, impliquant alors d’importer la matière première pour les pays ne pouvant la cultiver. L’impact carbone peut être dans ce cas limité à moins qu'il ne soit transporté par transport électrique ou à hydrogène.

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