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Travail : vers de nouveaux droits - France en commun

Renforcer les précaires face aux services sociaux

Je fais extrêmement schématique. L'histoire de la gauche a consisté à accorder des droits collectifs aux prolétaires. Depuis les années 80, les services sociaux sont devenus individualisants et psychologisants. C'est-à-dire "Racontes-nous tes émotions et tu auras le droit à ceci". Cela fonctionne si vous avez un problème psychologique, par exemple si vous êtes toxicomane. Si vous n'avez pas de pathologie mais que vous devenez précaire parce que objectivement votre boulot a disparu, cela ne fonctionne pas. Beaucoup de gens renoncent à demander leurs droits afin de ne pas passer l'examen où il faut se déshabiller devant l'assistante sociale. D'autres adoptent une attitude aberrante et "font le cassos" afin de réussir l'examen devant l'assistante sociale. Il y a donc beaucoup de problèmes sociaux qui se développent A CAUSE des services sociaux. Le débat actuel sur le revenu universel cache un débat plus vaste, celui de la culture des droits contre la culture de l'autorité morale. Celui de l'assurance chômage contre l'accompagnement du RSA. Autrement dit, la prévention devrait être préférée avant des problèmes comme l'expulsion, les droits devraient être accordés d'office si critères satisfaits, le précaire devrait toujours arriver devant l'assistante sociale en pleine connaissance de ses droits, et sans aucune sanction possible s'il revendique sa dignité de citoyen adulte. Si j'ai le droit, j'ai le droit, pas d'autorité parentale des travailleurs sociaux.

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