Actuellement, la sectorisation, c’est à dire la répartition des élèves au sein d’un collège ou d’un lycée, est le fait des collectivités territoriales. Dans la grande majorité des cas, si l’on excepte quelques actions courageuses, et porteuses, mais trop rares, l’entre-soi est légitimé par la carte scolaire. Schématiquement, dès le plus jeune âge, la catégorie sociale des parents détermine l’établissement d’affectation de leurs enfants. Cet état de fait va à l’encontre d’un des principes fondateurs de notre école : la mixité. Et au-delà, on peut s’interroger sur l’honnêteté intellectuelle des beaux projets articulés autour du vivre-ensemble. Cette refonte de la sectorisation, ambitieuse (coûteuse diront certains) ne saurait s’exprimer en quelques lignes. Quelques idées à développer: - réorganisation des transports scolaires: obligatoire avant d’aller plus loin. - développer l’offre de langues et d’options dans chaque établissement afin d’en augmenter l’attractivité - un tirage au sort? - création de campus et d’internats pour sortir des ghettos et des cages dorées. Tout cela est très, trop, rapidement exprimé. Je serai ravi d’échanger avec vous à ce sujet.