Liberté, égalité, fraternité, devise nationale issue du 2e article de la Constitution française de 58. On retrouve ces notions dans l’article 1er des déclarations des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 et universelle des droits de l’homme en 48, d’ailleurs pourquoi distinguer Homme et citoyen ?? Y aurait-il une différence entre certaines catégories ? Ça sonne bien et c’est effectivement la base pour un monde juste et équilibré. Liberté La liberté d’expression, de pensée, d’aller là où bon me semble tout en respectant la liberté des autres : d’où l’adage « la liberté des uns s’arrêtent où commencent celle des autres », de respirer, de vivre tout simplement. En France, à première vue, on ne peut pas se plaindre par rapport à d’autres pays plus rigoristes. Mais en se penchant de plus près, on peut s’apercevoir qu’à partir du moment où l’on met le doigt sur des points ambigus, sur des mensonges, sur des injustices, sur les corruptions et autres bavures et bien on ne devient plus le bon ami de cette noble république : 200 journalistes victimes d’agressions policières lors du mouvement des « gilets jaunes ». La loi sur la sécurité globale risque de donner encore plus de liberté d’actions pour les forces de l’ordre (tout est relatif) et probablement moins pour les citoyens. La liberté matérielle n’est pas un problème pour ceux qui tiennent les rennes, ce qui les dérange c’est la liberté spirituelle, de l’âme, de l’être, celle qui ne s’achète pas, qui n’a pas de limite ni de frontière. La liberté matérielle est le fait de pouvoir respirer, boire, manger, consommer (restau, ciné, centres commerciaux, etc.), de voyager (et seulement quand on peut car ce n’est pas à la portée de tout le monde) : même en France, soi-disant le pays des droits de l’homme ! La famine tue 25 000 personnes dans le monde (belle régulation pour ceux qui espèrent revenir à une démographie mondiale de 500 millions d’individus) On parle de liberté d’expression mais quand ça touche une communauté ou autre il est bien normal qu’il y ait des répercussions malheureusement désastreuses dès fois. Le problème est qu’il y a des sujets qu’il est préférable d’aborder avec tact et intelligence. Et puis, on est libre de faire du business certes, mais dans quelles conditions, dans une spirale capitaliste où l’humain a très peu de place. Et franchement, un pays où le smic est à 1521 € brut ce n’est pas un signe de liberté matérielle pour tout travailleur méritant. Egalité Apparemment, nous « naissons libres et égaux en droit », certes. Alors pourquoi certaines catégories ont des passes droit, des accès à des écoles, des crèches privées avec des conditions d’éducation plus aérées, des moyens plus conséquents d’un point de vue technique, humain et organisationnel ? Pourquoi certaines mutuelles sont plus chères que d’autres ? Pourquoi certains établissements de santé sont privés ?? La santé est-elle consommable, se mérite-t-elle ? A quel prix ? Pourquoi certains vivent encore dans des conditions de logement insalubres, inhumaines, déshonorantes ? Pourquoi autant d’écart au niveau salarial ? Pourquoi pousser l’humain à la concurrence, à la compétition frénétique qui mène l’ensemble de l’humanité dans le mur impactant le 3e point abordé, la fraternité ? Pourquoi faut-il payer des milliers d’euros pour accéder à certains domaines (sport, art, …) ? Pourquoi le prix de l’immobilier n’est-il pas adapté à l’économie nationale et surtout aux salaires médians, forçant la plupart des gens à s’endetter ou à prendre des crédits sur X années ? Pourquoi certains peuvent être facilement propriétaires de multi résidences coûtant des centaines de millions d’euros et d’autres ne peuvent que louer un studio de 20m2 alors que ces mêmes personnes travaillent honnêtement ? L’égalité, seulement quand ça arrange ! Fraternité Que nous le voulions ou non, nous sommes intrinsèquement tous sœurs et frères peu importe aujourd’hui la multitude de cultures, de teints de peau, de croyances, d’ethnies, de pays, de localités, etc. Si le fait que nous ne puissions pas plaire à tout le monde pour des raisons objectives ou bien subjectives est une certitude, il est primordial que nous travaillions sur nos émotions afin d’être dans la compréhension continue des éléments qui nous différencient. La fraternité ne devrait pas avoir de statut social, de limite tant qu’elle est basée sur l’amour et le partage de soi et de ses biens. Heureusement que cet état d’esprit fait partie de nous mais il a perdu de sa profondeur aujourd’hui. Le dernier mouvement populaire français a permis de croire en un retour d’une population plus fraternelle et solidaire. La fraternité a une importance capitale quant à l’avenir de l’humanité mais ne doit pas être limitée aux petits services rendus de temps en temps entre nous. La fraternité c’est aussi être sensible aux injustices faites aux autres que ce soit dans nos entreprises, dans la rue, dans son pays ou ailleurs. Nous devrions nous poser constamment cette question : « Suis-je heureux de voir mon prochain heureux, épanoui et libéré ? » Ce monde concurrentiel impacte en profondeur notre humanité et nécessite une réforme globale notamment au niveau éducatif. La mise en place d’une éducation basée sur l’humain et la gestion des émotions devient au 21e siècle plus que nécessaire. Nous ne vivons que par le lien qui nous unit toutes et tous. L’égoïsme et l’individualisme ne sont en aucun cas les bons ingrédients pour une fraternité solide et authentique. Ces trois grands principes fondamentaux doivent être alimentés régulièrement au niveau national par des implications et une visibilité plus claires de la population lors des propositions de lois, de règlements qui régissent notre nation : que ce soit par des référendums, des sondages fréquents, des diffusions des propositions de textes réglementaires pendant les heures de grande affluence par exemple. Guillaume De Bortoli
Pour publier, vous devez être connecté
connectez-vous ou inscrivez-vous
Guillaume De Bortoli valide l'idée
Guillaume De Bortoli
a publié une idée Liberté, Egalité, FraternitéUne démocratie réelle
2020-11-18 10:44:51 +0100
Participer à la coopérative des idées
en 3 étapes
Inscrivez-vous
Pour partager vos idées, vous devez d’abord vous créer un compte : ça prend 2 secondes !
S'inscrire
Publiez, partagez vos idées
Santé, travail, sécurité… Publiez et partagez vos idées dans les thèmes de votre choix
Voir les thèmesSoutenez les bonnes idées
Voter pour soutenir
En savoir plusles meilleures idées en cliquant sur
"Je soutiens"