UN EXEMPLE DE COMMENT JE PENSE QUE LA POLITIQUE PEUT ÊTRE UTILE AUX GENS Mon point de vue il faut bâtir dans la vie quotidienne une union des citoyens dans les luttes et que celles-ci doivent être offensives et non défensives. Exemple je préconise que dans chaque localité les citoyens avec les militants et les élus fassent un recensement des entreprises du territoire et exigent que chacune de ces entreprises puisse bénéficier de l’argent du plan de relance emprunté par Macron mais sous le contrôle des habitants, des salariés et des élus en menant la bataille pour que l’argent public ne soit pas dilapidé par le patronat dans le financement d’opérations de délocalisation, d’investissements à l’étranger ou encore de placements financiers dans des paradis fiscaux. C’est ce que j’appelle politiser les luttes. Je crois que ce genre de bataille peut permettre aux citoyens d’exiger des créations d’emplois et des formations pas dans l’abstrait mais dans la réalité du terrain pour obtenir une sécurité face à la destruction de l’emploi en cours. C’est comme cela je crois qu’on permettra aux gens de s’unir et d’être acteurs des transformations nécessaires et donc c’est grâce à cette activité qu’on amènera les organisations politiques à s’allier et à présenter une alternative unitaire et crédible pour construire une autre société. Pour faire ce travail, je suis convaincu qu’il faut s’organiser et j’espère que les communistes vont au sein du PCF développer des cellules communistes dans toutes les localités pour aller dans ce sens. Si ce travail ne se fait pas le mouvement populaire restera strictement revendicatif et défensif car il n’exigera pas de prendre le pouvoir pour lui-même et pour diriger la société et retombera dans les ornières d’alliances politiciennes de sommet comme on en a connues trop souvent à gauche et qui nous ont menés d’échec en échec. Pour moi le socialisme c’est cette prise du pouvoir politique dans les institutions et dans les entreprises, par des luttes et par des élections qui contraignent les capitalistes à céder la place au peuple dans tous les lieux de décisions. La bataille pour l’emploi et la formation ne doit donc plus être cantonnée dans les syndicats, elle doit être une bataille de tout le peuple rassemblé, indépendamment de ce qu’ont voté les uns et les autres, sur des objectifs de contrôle de l’argent public et des profits capitalistes pour qu’ils financent la sécurité d’emploi et de formation de la population et s’opposent aux pénuries dramatiques et criminelles que nous impose aujourd’hui le capitalisme.