Dans de nombreuses entreprises, les directions prennent le prétexte de la crise sanitaire que nous vivons actuellement pour mettre en place des mesures d’austérité : gel des salaires, gel des primes, accords de performance collectives, rupture conventionnelle collective et dans le pire des cas : plan de licenciement. Nous constatons que la propriété privée des moyens de productions, la concurrence libre et non faussé qui imposent la maximisation infinie des profits est absolument incapable de répondre aux besoins sociaux et écologiques des salariés et de la population. Prenons exemple de Luxfer, seule entreprise française qui produisait des bouteilles d’oxygène médicale qui a délocalisé afin d’accroitre ses profits, valable également à toutes les entreprises françaises qui fabriquaient des masques chirurgicaux. D’autres choix de gestions existe L’appropriation collective 200 ans de construction idéologique capitaliste nous a imposé comme logique que les salariés ne peuvent pas avoir de travail sans patron car c’est lui qui crée l’entreprise. Pourtant, pour le bien commun, les salariés peuvent contrôler et gérer eux-mêmes l’entreprise sous forme de coopérative ou tout autre forme d’organisation collective. Dans la forme coopérative, les salariés décident démocratiquement sur la base d’une voix par personne. Il y a un dirigeant comme dans n’importe quelle entreprise. Mais celui-ci est élu par les salariés associés. Avec la forme coopérative, le capital devient second et est au service de l’objet social de l’entreprise. De cette manière, les travailleurs s’engagent sur la voix de l’émancipation et de la réappropriation du fruit de leur travail par un partage équitable du profit. La nationalisation Il peut paraitre compliquer de gérer en coopérative des grands groupes industrielle mondialisé. Nous considérons cependant que pour servir à l’intérêt générale ils doivent être nationalisé afin de les arracher des mains du marché qui ne voit en eux que source de profit. Puis placées sous contrôle démocratique des salariés, des usagers et des collectivités qui en ont la charge, afin d’éviter le capitalisme d’Etat, qui ne changerait rien à la situation des salariés. Nous ne visons pas un capitalisme d’Etat, et pour cela les salariés doivent jouer un rôle vital, qui est celui du contrôle ouvrier, de l’autogestion ouvrière, de la cogestion ouvrière, dans les entreprises qui ne doivent pas être à l’Etat mais au peuple, gérées par les travailleurs du peuple et qui doivent rendre des comptes au peuple. Pourquoi la démocratie devrait elle s’arrêter aux portes des entreprises ? Au même titre que dans la société où le pouvoir doit revenir au Peuple, dans les entreprises il doit revenir aux salariés !
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Nicolas Cohard valide l'idée
Nicolas Cohard
a publié une idée Le pouvoir aux salariésDévelopper l’économie sociale et solidaire
2020-10-06 11:27:26 +0200
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